
L'intégration des immigrés à travers la pratique sportive.
Choisie par la France
L'immigration n'est pas uniquement un phénomène de société subi par le pays accueillant, elle peut être choisie.
Pour certains sportifs, la France a fait preuve d'une motivation particulière à les recevoir car ils étaient prometteurs et pleins de talents. De nos jours, nombreux sont les sportifs recrutés dans des pays étrangers. Il existe de nombreux chasseurs de tête qui parcourent le monde à la recherche de nouvelles perles professionnelles ou amatrices qui assureraient à l'équipe et au pays un potentiel futur de victoires, une image nouvelle, jeune et compétitive. La grandeur d'un pays se fait aussi à travers l'image du sport et ses champions.
Prenons l'exemple du Brésil : c'est un pays fournisseur de grands joueurs de football, qui entre 1999 et 2007 a fournit plus de 7200 joueurs au monde entier, et à la France 15% des joueurs de Lille, le Mans ou encore Bordeaux.
Mais le foot n'est pas le seul sport où les sportifs immigrés sont recrutés dans des pays étrangers.
L'équipe de France de rugby actuelle compte 10 joueurs étrangers qui ne sont pas nés sur le sol français. Ils ont été recrutés par des sélectionneurs français pour intégrer l'équipe de France. Prenons pour exemple Abdelatif Benazzi, qui est le plus emblématique des joueurs immigrés. Il a été sélectionné au Maroc à 20 ans en 1990 pour intégrer l'équipe de France de rugby. Ou le joueur néo-zélandais, Tony Marash recruté pour sa technique et son intelligence de jeu.
Même le basket n'échappe pas à la règle, avec une équipe de France qui a recruté des joueurs qualifiés dans différents pays tel que la Turquie (Furkan Aldemir), la Grèce (Thanasis Antetokounmpo), Haïti, le Sénégal, le Mexique, l'iran ou encore le Canada.